RÉHABILITATIONS

Série de films produits pour le Copaf
sur l'histoire des foyers,
leur transformation en résidences et ses conséquences,
le non-droit des résidents




1ère partie
ce que nous enseignent les archives




L'histoire des foyers de travailleurs immigrés est bien sûr liée à l'histoire des ouvriers immigrés qu'ils étaient construits pour loger. Dans cette première partie de la série "Réhabilitations" nous reprenons quelques moments clefs de cette histoire et nous montrons l'évolution des politiques sur la question de loger les immigrés. Des bidonvilles et des taudis, en passant par les "foyers tours" et les "usines transformées en dortoirs" on arrive à une période, dans les années 80, où l'immigration réputée arrêtée n'a plus besoin de constructions spécifiques. C'est le grand abandon. Jusqu'à ce que Alain Juppé demande à Henri Cuq d'écrire un rapport sur les foyers et de suggérer des solutions. Les solutions qu'il propose, qui ne tiennent aucun compte de l'avis ou de l'expérience des immigrés logés, seront la base de la politique de "réhabilitation" mise en oeuvre pendant les décennies suivantes.



2ème partie
la transformation en résidences dites "sociales"




Des enquêtes dans les foyers de travailleurs immigrés transformés en "résidences sociales" afin de saisir les enjeux de ce programme de réhabilitation - le PTFTM Plan de traitement des foyers de travailleurs migrants - et les problèmes liés à la structure "résidence sociale".
Pas encore un bilan complet, il s'agit d'un premier aperçu d'un bilan encore à faire où la société de contrôle semble avancer, et les droits des résidents, des immigrés, et des étrangers reculer.



3ème partie
le non-droit des résidents




En août 2012, le plan de réhabilitation des foyers de travailleurs immigrés était bien engagé. Ces transformations, imposées aux résidents traditionnels des foyers posent de sérieux problèmes de droits. Ces problèmes étaient déj&agraave; présents dans les anciens foyers collectifs, mais avec la transformation en studios individuelles, ils sont exacerbés, et l'imposition par un règlement intérieur non négocié d'un "sous-droit", largement inférieur aux droits commun des locataires, deviennent plus criante.
Ce film permet de faire le tour des questions et les enjeux de cette zone de sous ou non droit dans la république. Il appelle à lutter pour la disparition de cet écart injuste et fondamentalement raciste.



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