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 le 15 décembre 2015 des dizaines de policiers sont entrés dans le foyer de travailleurs immigrés, 3-9 rue Marc Séguin, Paris 18ème. Une vingtaine de sans papiers ont été raflés et embarqués vers les centres de rétention. Cette rafle avait été demandée par Adoma, effectuée par la Préfecture de Police à Paris et sous couvert de l'état d'urgence, des chambres ont été visitées, des controles d'identité normalement illégaux menés. Ici nous voyons les images d'une manifestation de 2000 personnes partie du foyer dans le quartier Marx Dormoy et qui a terminé devant les portes de la Mairie du 18ème, place Jules Joffrin le 9 janvier 2016. La lutte pour le respect du droit des résidents des foyers, et pour la régularisation des sans-papiers, continue!  | 
   Franck Calderini, nouveau DG de Coallia, association de gestion des foyers de travailleurs immigrés, ou foyers de travailleurs africains, anciennement connue comme AFTAM, a décidé d'attaquer frontalement le mode de vie de ses résidents. Intervention de la police lundi 23 mai au foyer Claude Tillier, Paris 12ème avec arrestation d'une trentaine de sans-papiers. Pourquoi ? Parce que les résidents de ce foyer refusent d'accepter le contrôle indirect de la suroccupation que représente l'installation des compteurs d'eau dans leurs studios. Intervention de la police mardi 24 mai au foyer Boulogne Nationale. Pourquoi? Pour fermer la cuisine, arrêter les vendeurs de cigarettes et les cuisinières. M. Calderini part en guerre contre les cuisines qui ne sont pas gérées par sa propre entreprise et veut liquider les 'activités informelles' qui font vivre les gens sans moyens qui vivotent dans ses foyers. Cette politique agressive a suscité une démonstration de force des travailleurs africains, résidents de ces foyers, devant le siège social jeudi soir le 26 mai vers 17h, en même temps que la nième manifestation déambulait sur le boulevard Diderot à côté contre les réformes du code du travail. Ce film de 16 minutes montre quelques aspects de la mobilisation. Mamadou BARADJI, délégué du foyer de Courbevoie Fauvelles et Président de la Coordination des délégués des foyers COALLIA explique le résultat de la discussion entre la délégation reçue et la direction.  | 
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  Jeudi 29 septembre 2016 à 16h, les 200 résidents du foyer de la rue Nationale à Boulogne Billancourt 92100 se sont rassemblés devant la mairie de Boulogne. Le 14 mai dernier, les résidents avaient subi une intervention policière. Leur cuisine collective, ouverte depuis 40 ans, a été fermée, les femmes cuisinières embarquées. Depuis 40 ans, cette cuisine fournit des plats chauds à prix réduits pour les résidents du foyer et les gens à faibles ressources du quartier. Aujourd'hui Franck Calderini, DG de Coallia - Aftam, le gestionnaire du foyer, veut imposer sa propre entreprise de restauration et veut liquider les espaces collectifs gérés par les délégués des résidents dans ses établissements. La mairie de Boulogne est complice. Elle ne souhaite aucune réhabilitation des anciens foyers, elle veut dégager de la place pour ses projets de densification et d'embourgeoisement. L'usine de Renault Billancourt est fermée et bien fermée. Il s'agit maintenant d'en liquider les restes humains. Les cuisinières sont convoquées devant le tribunal de Nanterre le 3 octobre pour "travail dissimulé". Elles risquent gros en amendes à l'Urssaf et les résidents demandent du soutien.  | 
 Vendredi 4 novembre 2016 une centaine de résidents du foyer ADOMA, 77 rue de la Fontaine-au-Roi, Paris 11ème, se sont rassemblés devant le siège de la société, rue Cambronne dans le 15ème. Le foyer avait subi une vague d'expulsions suite à un contrôle pour suroccupation des chambres. Les délégués d'autres foyers ADOMA, Gergovie, rue de la Duée, impasse Génie, Fort-de-Vaux, et le foyer COALLIA Boulogne Billancourt étaient venus soutenir les résidents révoltés. Le COPAF Collectif pour l'avenir des foyers a bien sûr apporté son soutien logistique et politique. Laurent Ripoche et des camarades sans papiers de Droits devant !! ont également exprimé leur soutien. La lutte pour l'égalité des droits entre français et immigrés, la lutte pour les droits égaux à ceux des locataires dans les foyers et résidences, ça continue !  | 
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 Des photos prises lors des mobilisations suite à l'incendie criminel du foyer Nationale à Boulogne Billancourt. La nuit du 3 au 4 décembre, 1 personnes est morte, une deuxième gravement blessée, une quinzaine de personnes intoxiquées lorsqu'un incendie délibérément déclenché au rez de chaussée a semé la panique dans le foyer. Le foyer de 27 rue Nationale était déjà au coeur de plusieurs tensions : des tensions spéculatives dues à la transformation de son quartier, les velléités de gentrification caressées par le maire, des tensions de mode de vie avec l'attaque de la préfecture et du gestionnaire contre la cuisine collective, fermée brutalement au mois de mai 2016. Coallia n'avait pas installé les détecteurs de fumée et le feu, alimenté par des produits destinés à l'accélérer, a été impossible à maîtriser par les seuls résidents. Heureusement un travailleur rentrant tard dans la nuit a donné l'alerte. Plusieurs mobilisations ont eu lieu comme témoigne ce montage de photos, et une prochain rassemblement est appelé pour le mercredi 1er février à 15h devant la Mairie de Boulogne-Billancourt.  | 
 Le mercredi 1er février 2017, enfin une discussion entre les délégués du foyer d'immigrés COALLIA, 27 rue Nationale, 92100 Boulogne-Billancourt, avec le maire et le sous-préfet. A 18h15 la délégation sort de la mairie et fait quelques déclarations. Bakary Cissoko remercie tous les présents et note que les autorités oblignent la direction de Coallia à dialoguer avec les résidents, ce qu'ils ne veulent pas faire spontanément. Pascal Winter, avocat, fait le point sur l'ouverture de l'enquête judiciaire et la recherche de ceux qui ont mis le feu au foyer le 4 décembre 2016. D'autres intervenants signalent l'importance de la mobilisation, et la mobilisation forte de la gauche citoyenne à Boulogne.  | 
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 vendredi 24 février 2017 à l'appel du Comité de soutien du foyer Coallia Boulogne, du Copaf, des coordinations des délégués des foyers Coallia, Adoma, Adef etc. une manifestation de pas loin de 1000 personnes a occupé la place de la Bastille, la rue de Charenton, le Boulevard Diderot. Comme on voit dans ce vidéo, on a fait le tour du Foyer Coallia de la rue Claude Tillier, dit foyer "Diderot" où TOUTES les salles de réunion ont été fermées par Coallia et la préfecture de police. Nous disons - pour une vie digne et collective dans les foyers, NON à la fermeture des cuisines collectives, NON à la fermeture des salles collectives, OUI à une salle de réunion, salle de formation et salle de prière dans chaque foyer. En avant vers la prochaine bataille.  | 
 Le collectif de sans papiers "Les Baras" a été expulsé du squat qu'ils occupaient aux Lilas le 20 août 2018. Depuis cette date, cela fait 11 jours qu'ils dorment dehors en dessous de l'échangeur d'autoroute devant le centre commercial de Gallieni au Bagnolet, lieu de regroupement habituel après leurs expulsions. Aujourd'hui, le 31 août 2018 donc, ils ont manifesté devant la mairie de Bagnolet où une délégation avait été reçu. Alexis Corbière, député de la Seine-Saint-Denis, faisait partie de la délégation et fait un compte rendu des discussions. La lutte pour un logement digne et pour la régularisation commencée en hiver 2012 continue...  | 
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 Le 27 septembre 2019 s'est tenu au foyer Coallia 15 rue Bisson, Paris 20ème, dans le cadre d'une "semaine anti-raciste" organisée par le Collectif 20ème solidaires avec tou-te-s les migrant-e-s une réunion publique sur le thème STOP AUX EXPULSIONS POUR HEBERGEMENT DE PROCHES ! Depuis quelques années, les gestionnaires de foyers rénovés en "résidences sociales" n'hésitent pas à faire des contrôles d'occupation dans les studios loués par des travailleurs immigrés. Si des "suroccupants" sont trouvés, des gens qui ne seraient pas le titulaire inscrit sur le contrat, que ce soit fils, cousin ou frère, cela vaut résiliation du contrat, procédure devant le tribunal d'instance, et expulsion de son domicile par un huissier accompagné par la police. Ce film témoigne de cette injustice dans deux foyers, le foyer ADOMA du 31 rue de la Duée, Paris 20ème et le foyer COALLIA, 80 rue Tolbiac dans le 13ème.  | 
 Comprendre les redevances dans les foyers de travailleurs immigrés et dans les résidences sociales. Explications et illustrations. Le problème des charges "mobilier et prestations" abusives. L'exemple du foyer ADEF de la rue des Amandiers Paris 20ème. Lutte pour le respect et pour l'information.  | 
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 Le 6 juin 2020, le comité de résidents animé par des militants du DAL Montpellier organisent une journée portes ouvertes dans leur foyer avenue du Père Soulas à Montpellier. C'est l'occasion de partager un repas et d'animer des visites des chambres et des espaces collectifs du foyer. Le foyer doit être démoli. Les résidents, pour l'essentiel des vieux ouvriers chibanis, sont sommés de déménager vers de nouveaux locaux beaucoup plus loin du centre et à des tarifs beaucoup trop chers pour eux. Sébastien Allary et Maurice Raja, militants du Dal Montepellier, expliquent les enjeux de cette situation.  | 
 Le vendredi 23 octobre 2020, les foyers ADOMA de Pierrefitte ont manifesté jusqu'à l'hôtel de ville de Pierrefitte. Le but : attirer l'attention du maire et de la municipalité sur les pratiques de gestion d'Adoma. Ils ont dénoncé une série d'expulsions, dont certaines sont illégales, la fermeture sous cadenas de leurs salles collectives, le mépris manifesté envers les comités de résidents et les délégués. Sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Pierrefitte, Seine-Saint-Denis, une prise de parole a eu lieu à la sortie de la délégation. Mpaly SISSOKO, délégué du foyer Docteur Amzeleg, Farid AID, conseiller municipal, Bahamadou COULIBALY, délégué du foyer ADOMA David Siqueiros à Saint Denis, et Baidy DIAWARA, président de la Coordination des délégués des foyers ADOMA ont pris la parole.  | 
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 Interview de Mamadou Gaye Diallo, président du Comité de résidents du foyer ADOMA, 28 boulevard Victor Hugo, 92110 Clichy-la-Garenne. M. Diallo explique pourquoi les résidents ont décidé de bloquer le foyer, c'est-à-dire interdire l'accès aux agents d'ADOMA, pour forcer une discussion sur les nombreux problèmes auxquels les résidents font face. Parmi ceux-ci, les menaces d'expulsion qui pèsent sur tout résident qui héberge un membre de sa famille chez lui.  | 
 Le 29 juin 2022, un rassemblement a lieu devant le siège d'Adoma - CDC Habitat appelé par le Comité de résidents du foyer Boulogne Billancourt, soutenus par des militants associatifs et syndicaux, on fait le point à la sortie du dialogue - ou son absence - avec la direction d'Adoma sur la "dette" des résidents et les menaces d'expulsion.  |