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Un montage de photos par Olivier Aubert, qui lit son propre commentaire et amène le spectateur visiter les foyers Aftam d'Epinay, de Drancy et des Fillettes à Aubervilliers, le foyer Adoma du bd de la Commanderie, Paris 19ème, et le foyer Adef de Stains. Ces images représentent les conditions déplorables qui existaient dans ces structures avant la réhabilitation qui, dans certains cas, a pu être entamé. |
Le 13 janvier 2013, le Copaf a visité la nouvelle résidence sociale, pas tout à fait terminé, qui remplace l'ancien foyer d'immigrés, rue Alsace Lorraine à Drancy. Un exemple de mauvaises choix de conception intérieure, de mauvaise exécution et de mauvais travaux, le bâtiment, occupé depuis 18 mois, manifeste déjà des signes de fatigue. en compagnie de deux délégués, Abdoulaye Diallo et Mamadou Sacko, nous voyons en acte le résultat d'une volonté politique aveugle et bornée, pour ne pas dire néo-coloniale et raciste - celle de vouloir réhabiliter les foyers de travailleurs immigrés en ignorant totalement la participation de leurs résidents. |
Depuis juin 2012, des jeunes Maliens, chassés de la Libye suite à la chute du régime Kadhafi, arrivent en Europe à la recherche d'un avenir et d'une vie digne. Renvoyés d'Italie avec une "carte de séjour" qui les rend inexpulsables, ils arrivent en France car en Italie il n'y a pas de travail et ils n'ont aucune famille ou attache. Ils se regroupent devant un lieu qu'ils connaissent de réputation depuis le Mali, la ville de Montreuil, et le foyer de la rue Bara. Actuellement 85 "jeunesdebara93" comme ils s'appellent, sont dehors, sans abri, sans ressources, vivant de la solidarité des voisins, de quelques associations et de l'infrastructure du foyer. 90 autres ont été provisoirement hébergés dans divers foyers de l'Adoma, mais leur contrat de prise en charge finit fin juin et personne ne sait ce qu'ils deviendront par la suite. Tout ceci est totalement inacceptable. Dans la vidéo, Mamadou Fofana, leur porte parole, explique la situation et appelle à une rencontre d'information et de mobilisation TOUS LES SAMEDIS A 18H, au coin de la rue Bara et la rue Robespierre à Montreuil. Ils sont soutenus par le Copaf et par Droit au Logement |
Le 27 décembre 2013, les 200 quelques résidents du foyer Bailly à Saint Denis visite la nouvelle résidence sociale prévue pour eux construite à la Porte de Paris, 43 rue Pinel. Les studios sont confortables et assez grands. Mais il n'y a qu'une seule salle de réunion de taille modeste. Pas de gaz et pas de cuisine collective. Les résidents de Bailly, anciennement du foyer Assotraf de la rue Pinel, refusent d'y aller. Un conflit prévisible à partir du moment que la réhabilitation des foyers de travaillers immigrés sont réhabilités en ignorant absolument les voeux et souhaits des gens censés les habiter. On ne sait pas quand les autorités de ce pays vont changer de méthode, mais vu les millions engloutis dans cette structure refusée par les personnes pour qui elle est destinée, on se pose la question... |
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Lors de la fête des associations de Saint Denis (93), Boubou Soumaré, délégué du foyer de la rue Bailly explique pourquoi les résidents de son foyer ne veulent pas déménager dans la nouvelle résidence sociale construite pour eux à la Porte de Paris, rue Pinel. Salles collectives en nombre inadéquat (il n'y en a qu'une) et aucune cuisine collective. Les résidents demandent aussi la prise en compte de leurs surnuméraires relogeables. Pour l'instant, ni l'Adoma ni la Ville de Saint Denis semblent vouloir s'engager à donner une réponse positive à ces demandes. Une pétition circule signée par l'ensemble des résidents. Allons-nous vers une situation de blocage? un début de conflit prolongé? |
Le 3 avril 2014 à 9h30, 15 résidents sur un total de 40 assignés ont été convoqués au Tribunal d'Instance du 14ème arrondissement à Paris. Leur crime? Etre vieux, retraité, permettre à un membre de sa famille ou un ami du village à occuper sa chambre pendant son séjour au Mali ou au Sénégal. Il n'est pas question d'un quelconque endettement ou retard de loyer. Les expulsions sont demandées parce que les résidents se trouvent dans une situation inextricable. Sans chambre, on n'a plus d'adresse fiscal. Sans adresse fiscal on n'a ni droit à la santé ni droit à la retraite, ni droit à renouveler sa carte de séjour. Pour Adoma, l'enjeu serait de limiter le nombre de relogements à fournir lors de la réhabilitation du foyer, prévu en 2016. Une solution doit être trouvée pour les vieux résidents des foyers qui partent en retraite mais qui ne peuvent pas céder leurs chambres. |
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Le 24 avril 2014, des résidents des foyers Adoma-Sonacotra d'Ile-de-France se sont rassemblés devant le siège de l'Adoma pour protester contre la campagne d'expulsions des foyers mené par le gestionnaire contre ses résidents âgés ou retraités. Le reportage de Jacqueline Geering concentre sur des interviews de plusieurs résidents qui donnent une idée des conditions catastrophiques de la vie dans ces structures. |
Mardi 16 septembre 2014. Inauguration officielle du foyer de la rue Pinel à Saint Denis dans la région Parisienne. Boubou Soumaré, au nom du Comité de Résidents et de la Coordination des délégués de la Plaine Commune prend la parole, d'une part pour remercier Adoma et la Ville d'être pour la première fois en cinquante ans d'avoir un espace privé correct, mais aussi pour critiquer les malfaçons et l'absence d'espaces collectifs. |
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Le samedi 21 mars 2015 a été inauguré la salle "Djamel Dahamane" au foyer Adef, 250 avenue de la République, 93800 Epinay sur Seine. Etaient présents Jean Bellanger de EVTC Saint Denis et du CGT, Christelle Leclerc de l'ul CGT de Saint Denis, Michael Hoare du COPAF (qui en a assuré ce tournage). Le film comporte aussi des témoignages de Boubakar Diallo, délégué du foyer Adef de Saint Ouen et de Boubou Soumaré, du foyer Adoma de la Porte de Paris à Saint Denis. Tous attestent de l'importance des salles collectives dans les foyers et les résidences sociales destinés à loger des travailleurs immigrés, soit maghrébins soit sub-sahariens. Tous insistent également sur l'importance des délégués, des élections des délégués, et le rôle du dialogue et de la concertation avec le gestionnaire. |
Le 19 mars 2015, des dizaines de cars de gendarmes prennent place autour des foyers ADOMA de la rue Charonne, Paris 11ème, et de la rue Davous, Pantin. Il s'agit de cerner le foyer, couper tous les accès, bloquer les rues, traumatiser les voisins et les résidents, faire peser la pleine force de l'ordre publique contre... dix machines à coudre et quelques boubous. Non, ce n'est pas une blague. C'est la haute idée que fait la Préfecture de Police et Adoma de la lutte contre le travail clandestin. C'est aussi un témoin de la haute idée que fait Adoma de la concertation avec les résidents et leurs délégués élus. Donc jeudi 9 avril a eu un rassemblement devant le siège d'Adoma, dont témoigne cette petite vidéo. On y voit les délégués des foyers, Mama Sangaté et Lassana Gakhou, Boubou Soumaré délégué du foyer Pinel, Idrissa Sylla, du foyer Masséna, Thierry Bergereau d'Adoma et Geneviève Petauton du Copaf. Ils essaient tous de faire sens de cette attaque absurde et de protester contre la campagne de dénigrement des immigrés africains, la lutte sauvage que mène les gestionnaires contre leurs espaces collectifs et leur mode de vie. |
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Le mercredi 3 juin 2015 un rassemblement des résidents des foyers d'immigrés de la région parisienne a eu lieu à l'entrée de la rue de Varenne, à côté des locaux du Ministère du Logement et du Premier Ministre. Dans cette série de clips, des résidents immigrés et les délégués des foyers prennent la parole pour expliquer la profondeur de leur mécontentement et leurs revendications face à un plan de traitement et de réhabilitation qui ignore totalement les aspirations des personnes qui sont logées. |
Le Copaf et les coordinations des délégués des foyers Adef, Adoma, Coallia et Le Richemont ont organisé un rassemblement à l'entrée de la rue de Varenne, à côté des locaux du Ministre du Logement. Baidi Diawara, délégué du foyer Riquet, Mountaga Bathily et Idrissa Sylla, délégués du foyer Masséna, Soumaré, délégué du foyer Fort de Vaux, Boubou Soumaré, délégué du foyer Pinel, et Alassane Ba, délégué du foyer Lorraine, prennent la parole et expliquent la situation dans les foyers de migrants transformés en "résidences sociales" et les griefs et revendications des résidents. Une délégation a été reçue par un membre du cabinet de la ministre. |
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Le 3 juin 2015 a eu lieu un rassemblement à l'entrée de la rue de Varenne, à quelques pas des bureaux de la ministre du Logement, Sylvia Pinel. Pendant qu'une délégation discutait il y avait des prises de paroles de Cheick Tidiane Sall et de Saidou Hamedy Ba du foyer Adef de Stains, de Boubou Soumaré, délégué du foyer Pinel et membre du Copaf. Côté soutiens, il y a des mots prononcés par Nicolas Leebo, élu PCF à la mairie du 14ème et de Jean-Claude Amara, porte parole de l'association Droits Devant!! |