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   Le foyer ADEF de Vitry-sur-Seine, Avenue du Groupe Manouchian. 550 résidents et un tas de problèmes. Le 12 mai 2001 les délégués ont invité résidents, associations, la mairie, la Cilpi en la personne de Jean Rebuffel de venir visiter le foyer, partager un repas et un peu de musique africaine, dans une "Journée Portes Ouvertes". Le but: faire accélérer le processus de réhabilitation-reconstruction promise depuis quelques années mais qui ne trouvait aucune traduction concrète. Le Copaf était là, Avenir Vivable aussi pour garder une trace de la journée et contribuer à la mémoire du lieu.  | 
 Foyer Claude Tillier dans le 12ème arrondissement de Paris. Le 20 octobre 2001 les 300 résidents titulaires poussent leur gestionnaire, l'Assotraf, la Cilpi et la Mairie du 12ème à venir dans une "journée portes ouvertes" discuter de la future rénovation du foyer. C'est l'occasion de constater la nécessité de cette réhabilitation mais aussi les enjeux politiques, économiques et idéologiques qui l'entourent. Aujourd'hui les 300 résidents sont partagés entre un foyer Coallia, reconstruit sur le site de l'ancien, et un foyer Adoma en face. Sont-ils plus heureux que dans l'ancien? Vivent-ils mieux leur exile en France? Des questions à poser lors des projections-débats;  | 
Les résidents du foyer ADOMA St Denis David Siqueiros manifestent le 7 mars 2008 devant la mairie de St Denis (93). Menacés d'expulsion de leurs chambres par l'Adoma (ex SONACOTRA) pour avoir hébergé des membres de leurs familles, ils demandent le soutien de la population et des politiques de la ville. Ils paient plus de 300€ pour 7mZ soit 41€ par mètre carré.  | 
 Le matin du 28 mai 2011, au foyer AFTAM du "Fort de la Briche" dont l'entrée est située 162 ave de la République à Epinay-sur-Seine mais dont le terrain, appartenant à l'armée, est à Saint Denis. Il s'agit d'un foyer de baraques, en très mauvais état, et qui regroupe une soixantaine de résidents qui demande un relogement groupé. Au départ, ils devaient remplacer les résidents du foyer Bailly, une fois le nouveau foyer de la Porte de Paris ouvert. Mais ce dernier chantier a pris du temps, n'est toujours pas fini, et on parle d'encore de quatre ans d'attente. Il est exclu que les résidents puissent demeurer encore quatre ans dans un lieu d'où le sous-préfet leur a promis une sorte digne "avant l'hiver 2010". Les résidents et leurs soutiens ont appelé à une "portes ouvertes" le matin du 28 mai 2011, pour faire un point avant d'aller manifester à Paris. M. Didier Paillard, maire de St Denis, e st venu exprimer son soutien.  | 
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 Le 22 septembre 2009 le président du comité de résidents du foyer AFTAM 51 rue Clisson, Paris 13ème, a été appelé devant le Tribunal Correctionnel de Paris (avec la gérante du foyer) pour avoir refusé d'exécuter un ordre administratif de la Préfecture. Il s'agissait en fait de réouvrir la cuisine collective du foyer. En novembre 2007 les services vétérinaires de la Préfecture ont ordonné la fermeture de la cuisine dans l'attente de travaux d'amélioration. Ces travaux promis par l'Aftam n'ont jamais été exécutés. Après 4 mois d'attente, et sans autre solution pour se préparer à manger, le comité de résidents ont procédé à la réouverture de la cuisine collective. Ce film capte les premières réactions des gens qui ont assisté au procès après une attente de 5 heures.  | 
 Le foyer 15 rue David d'Angers, le 19 décembre 2009. Manifestation du DAL (Droit au Logement) pour la réquisition des logements vides. Cheik Camara, porte parole de l'Association des Oubliés et Rejetés du Foyer David d'Angers prend la parole pour exiger la régularisation et le relogement de tous les résidents "non officiels" expulsés le 27 octobre 2009. Les résidents luttent dans la rue et sont soutenus par le Copaf (Collectif pour l'avenir des foyers) et le DAL (Droit au Logement).  | 
e 3 mai 2010 ADEF, Association de gestion des foyers de travailleurs immigrés, tente d'utiliser la force pour pousser une cinquantaine de résidents du foyer, rue Moutiers à Stains, 93, de déménager dans la nouvelle résidence sociale qui a ouvert ses portes la semaine dernière. Les résidents refusent de payer une augmentation de leur caution (€180) et surtout de signer un nouveau contrat de résidence et règlement intérieur qui comporte des clauses qu'ils estiment abusives. Selon la loi, un nouveau règlement intérieur doit être l'objet d'une concertation avec les délégués des résidents. La tactique d'Adef est l'imposition par la force. Une histoire à suivre...  | 
Jeudi 18 novembre 2010. L'Adef inaugure leur nouvelle "résidence sociale" pour 122 résidents au 82 rue du Moutier, 93240 Stains. Un mois plus tard, mardi 7 décembre, elle effectue un "contrôle de suroccupation" musclée, avec huissiers, policiers, vigiles et agents de l'Adef qui réveillent tous les résidents brutalement à 6h du matin, demandent les pièces de séjour (illégalement), expulsent les sur-occupants et hébergés (illégalement) et arrêtent les sans-papiers (illégalement). Elle met aussi un filtrage par les vigiles pendant 48 heures (illégal, lui aussi) qui bloque toute visite aux résidents. Ce petit reportage est un "montage" entre deux discours pertinents : celui de Jean Paul Vaillant, directeur général de l'Adef, qui s'épanche largement dans l'auto-félicitation institutionnelle, et ceux des résidents expulsés, appuyés par leurs soutiens de la mairie de Stains, qui protestent contre la violence du traitement qui leur est fait par leur association gestionnaire.  | 
Le mercredi 13 mai 2010, les résidents du foyer de travailleurs migrants rue Alsace Lorraine à Drancy (93) se sont rassemblés devant l'hôtel de ville pour protester contre les conditions de vie dans leur foyer en rénovation. Ils protestent aussi contre les expulsions de résidents effectués par l'Aftam. Ces expulsions résultent de décisions de justice obtenues contre des résidents avec des retards de loyer. Certains résidents avaient signé des engagements de remboursements et certains avaient même remboursé totalement leur retard. Les conditions dans le foyer ancien, en voie de démolition sont indignes et l'Aftam effectue peu de nettoyage ou de réparations dans ce qui devient une carcasse. En même temps les conditions de relogement dans le nouveau foyer sont toujours sujets à désaccord. Les résidents refusent la caution demandée par le gestionnaire et contestent de nombreuses clauses dans les contrats de résidence et le règlement intérieur. Surtout les résidents protestent contre le sentiment de l'abandon qui prévaut au foyer. Les délégués avec un membre de la Coordination des comités de résidents de l'Aftam ainsi qu'avec un membre du Copaf se sont entretenus pendant deux heures avec le chef du cabinet du maire de Drancy. Celui-ci a promis que l'équipe municipale s'intéresserait plus activement aux problèmes de la réhabilitation et aux conditions de vue dans le foyer, ils soutiennent les résidents dans leur demande d'être plus écoutés et mieux considérés. Les résidents reviennent à la mairie le 29 mai au matin pour une discussion entre la municipalité, l'Aftam et les délégués. Ils espèrent pouvoir faire pression sur l'Aftam pour que les conditions de vie et de réhabilitation deviennent moins mauvaises.  | 
Le foyer Aftam- Brindeau au Havre est le centre de la vie sociale et culturelle de la communauté sénégalaise de la ville. Or la ville, le gestionnaire, la région ne veulent plus d'un foyer près du centre ville. Ils ont concocté un plan de dispersion et de démolition-reconstruction qui supprime presque tous les espaces collectifs du foyer et impose l'uniformisation du logement par "studio autonome". Les résidents résistent et refusent de partir à la date échéance du 31 mai. La communauté sénégalaise entière, mamans, enfants, jeunes, accompagnés de nombreux soutiens et le Copaf ont manifesté à travers la ville le samedi 24 mars 2012 pour dire "Non à la destruction" "Oui à une rénovation organisée en concertation avec les habitants" "Non au coup de force".  |